Paradis fiscaux, régulations diverses et effets d’annonce
Paradis fiscaux, régulations diverses et effets
d’annonce...
Personne ne peut sérieusement contester que
parmi les 45 millions de Français adultes il y a dans les services
publics des impôts, des douanes, de la Justice, des universités, des grandes
écoles, des centres de recherche, etc., et dans les organismes privés
financiers et bancaires notamment, des centaines de salariés de tous les
niveaux de compétence qui ont les capacités pour concevoir des mécanismes efficaces
de contrôle des « produits financiers » et de régulation du marché et
de suppression aussi rapides que possible des paradis fiscaux.
Mais pour que ces citoyens se mettent au
travail en confrontant leurs propositions il faudrait qu’ils soient certains
que s’ils estimaient que leurs « propositions finales » n’ont pas été
suffisamment prises en compte par le Gouvernement et sa majorité, ils pourront
en appeler à l’arbitrage de la population par la voie du référendum
d’initiative citoyenne souhaité, rappelons le, par plus de 82% des Français
et promis par tous les partis du PCF au FN en...1993. :-(
N.SARKOZY est resté au Gouvernement de 2002 à
2007 et a présidé en plus les 2 dernières années l’UMP majoritaire à
l’Assemblée nationale, pourtant , alors que « gouverner c’est
prévoir » aucune mesure de régulation, ou contre les paradis fiscaux,
n’a été proposée.
Le crach financier a imposé à tous les
Gouvernants des mesures de survie mais tout le monde sait que les suites seront
dures et que les citoyens souhaitent que des mesures de prévention
soient prises pour prévenir la prochaine. On entend alors tous les jours
N.SARKOZY annoncer une régulation drastique, la suppression des paradis fiscaux,
etc...
On se croirait en campagne présidentielle, il annonce
toutes les mesures que souhaitent entendre les Français... Le problème c’est
qu’ils n’ont aucune garantie qu’elles seront réalisées...
La seule garantie est l’instauration du référendum
d’initiative citoyenne (RIC) qui permet « aux citoyens » de
proposer l’abrogation d’une loi ou d’en proposer de nouvelles
« Les citoyens » les mieux organisés
pour lancer un RIC sont les membres des partis politiques, des syndicats, des
grandes associations qui prétendent tous, en plus, avoir des solutions
alternatives aux problèmes des Français.
Alors pourquoi le PS, le PCF, les Verts ou le MoDem
ne déposent-ils pas une proposition de loi en faveur du RIC en rappelant dans
les médias qu’à la fin de son
investiture, N.Sarkozy a évoqué ce« peuple
français qui ne veut pas que l’on décide à sa place, et qui par-dessus
tout ne veut plus que l’on pense à sa place...“(Voir
extrait vidéo : http://www.ric-france.fr/videos/ns.wmv)
« Rien n’est plus fort qu’une idée dont l’heure est venue »V.HUGO
La Direction collégiale du Rassemblement pour l’Initiative
Citoyenne
En 1993, N.SARKOZY s’était fait élire député
RPR avec en 4ème de 20 promesses l’instauration du RIC par un
Congrès dans l’année 93, et il était Ministre d’Etat de son ami
Balladur, qui 4 mois plus tard réunissait bien un Congrès en hâte, mais pour
adopter la Cour de justice de la République, afin que les Ministres socialistes
soient jugés par leurs copains parlementaires dans l’affaire du sang
contaminé ! Alors, de plus que, 6 mois plus tôt, le 19/11/1992, un sondage Sofres-Le
Monde avait indiqué que 80% des Français souhaitaient que les ministres soient
jugés comme les autres citoyens, et que la loi est censée être« l’expression de la
volonté générale. »